Le bio ne faiblit pas, bien au contraire. En passant par l’évolution des surfaces ou encore le nombre d’exploitants qui s’engagent, il connaît une croissance à deux chiffres.
Toutes les filières progressent
Selon les dernières statistiques publiées par l’Agence Bio, le nombre d’agriculteurs bio en France a augmenté de 14 % par rapport à 2016. Fin 2017, on comptait 36 691 agriculteurs tournés vers le bio soit 8,3 % des agriculteurs en France.
Le bio à bien fait son chemin dans l’ensemble du territoire. Entre 2016 et 2017, près de 1,77 million d’hectares sont engagés en bio, soit une augmentation de 16 %. Cependant, on note des disparités entre les régions de France.
Les régions les plus actives poursuivent leur développement : l’Occitanie a près de 8 100 producteurs en bio en 2017, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine dépassent les 5 000 producteurs. En Corse et dans les Hauts-de-France, on note une reprise significative des engagements et créations d’exploitations.
Concernant les différentes filières, la culture de légumes reste sur le haut du podium, avec 5 222 cultivateurs bio en 2017 (+18,4% comparé à 2016) a priori à la faveur de légumes sous serre et primeurs», indique l’Agence Bio. Les grandes cultures, c’est-à-dire les céréales ( blé, orge, maïs…), les oléagineux (tournesol, colza, soja…) et les protéagineux (pois, féveroles…), maintiennent des niveaux d’engagements identiques à 2016.
Une demande en hausse
Selon l’Agence bio, le développement du bio en 2017 a été accentué par une croissance importante de l’engagement bio des entreprises de transformation et de distribution. Un dynamisme qui va de pair avec une augmentation de la demande des consommateurs.
On remarque qu’en 2017, la valeur des achats des
produits alimentaires provenant de l’agriculture biologique est estimé à
8,373 milliards d’euros soit une croissance de près de 17 % comparé à 2016.
L’objectif du gouvernement est
de faire que 15% de la surface agricole cultivable du pays soit bio en 2022 qui
sera atteignable selon Florent Guhl, le président de l’agence Bio.
Pour cela l’État a mis en place des aides pour l’agriculture bio mais à ce jour
elles se font toujours attendre pour certains agriculteurs. La Fédération
nationale d’agriculture biologique (Fnab) qui est chargée de porter la voix des
producteurs bio a saisi le Défenseur des droits.
Article écrit par Sana.